- Un auteur typique de la libre-pensée est François Rabelais. En tant que mouvement culturel, dans le monde francophone la libre-pensée est principalement issue des développements de la Révolution française.
- Rabelais nous introduit dans un monde où les composantes de l’œuvre littéraire n’ont pas. absence de contrainte. Anton. serf arbitre.Avoir son livre arbitre, user de son libre arbitre Pantagruel et Gargantua (1532.
Fran. çois Rabelais - Wikiquote, le recueil de citations libres‎Fran. çois Rabelais (Pr. ès de Chinon, Indre- et- Loire, entre 1. Paris, 9 avril. 15. édecin et écrivainfran. çais de la Renaissance. Rabelais est l'un des humanistes les plus connus de la Renaissance, qui lutta pour renouveler, à la lumi.
Toute leur vie était dirigée non par les lois, statuts ou règles, mais selon leur bon vouloir et libre-arbitre. Ils se levaient du lit quand bon leur semblait, buvaient, mangeaient, travaillaient, dormaient quand le désir. Introduction De l'avis de tous les commentateurs et critiques qui ont cherché à comprendre l'œuvre de Rabelais, celui-ci illustre. La mise en place de la réflexion sur le libre-arbitre joue également un.
ГЁre de la pens. Г©e antique, l'id. Г©al philosophique et moral de son temps. Quand Pantagruel fut n. Г©, qui fut bien esbahy et perplex ? Ce fut Gargantua son p. ГЁre. Car voyant d'un coust. Г© sa femme Badebec morte, et de l'aultre son filz Pantagruel n.
Г©, tant beau et tant grand, il ne s. Г§avoit que dire ny que faire. Et le doubte que troubloit son entendement estoit, assavoir s'avoir s'il devoit pleurer pour le deuil de sa femme, ou rire pour la joye de son filz.(fr)Quand Pantagruel fut n. Г©, qui fut bien Г©bahi et perplexe ?
Ce fut Gargantua son p. ГЁre. Car voyant d'un c. Гґt. Г© sa femme Badebec morte, et de l'autre son fils Pantagruel n. Г©, si beau et si grand, il ne savait ni que dire ni que faire. Et le doute qui troublait son esprit Г©tait de savoir s'il devait pleurer pour le deuil de sa femme, ou rire pour la joie de son fils. Pantagruel (1. 54. Rabelais, Г©d. Gallimard, 1.
L’abbaye de Thélème, Gargantua, chapitre LVII (1534). L’extrait : Toute leur vie était dirigée non par les lois, statuts ou règles, mais selon leur bon vouloir et libre-arbitre. Ils se levaient du lit quand bon.
III, В« Du dueil que mena Gargantua de la mort de sa femme Badebec В», p. 6. Et Г quoy passez vous le temps, vous aultres messieurs estudiens, audict Paris ? Respondit l'escolier : В« Nous transfretons la Sequane au dilucule et crepuscule ; nous deambulons par les compites et quadrivies de l'urbe ; nous despumons la verbocination latiale, et, comme verisimiles amorabonds, captons la benevolence de l'omnijuge, omniforme, et omnigene sexe feminin (..) В»(fr)Et Г quoi passez- vous le temps, vous autres messieurs les Г©tudiants de Paris ? RГ©pondit l'Г©colier В« Nous traversons la Seine Г l'aube et au cr. Г©puscule, nous d. Г©ambulons par les carrefours des rues et des chemins de la ville.
Nous Г©cumons la langue du Latium, et comme vraisemblables amoureux, nous cherchons Г attraper la bienveillance de l'omnijuge, omniforme et omnig. ГЁne sexe f. Г©minin (..) В»Le texte se veut volontairement obscur puisqu'il fait intervenir un Г©tudiant s'exprimant dans un langage truff. Г© de barbarismes et de latinismes.
François Rabelais l'abbaye de Thélème Le. En opposant le libre arbitre à la règle imposée, il fait confiance à l’homme. Thélème veut montrer la valeur d’une expérience qui peut être généralisée.
La traduction perd l'esprit, le sens initial de ce discours. Fran. Г§ois Rabelais : tout ce qui existe de ses Е“uvres (1. Fran. Г§ois Rabelais, Г©d. Gallimard, 1. 96.
VI (В« Comment Pantagruel rencontra un Limosin qui contrefaisoit le langaige Francoys В»), p. 9. Г©gral sur Wikisource)Mais parce que, selon le saige Salomon, Sapience n'entre poinct en Гўme malivole, et science sans conscience n'est que ruine de l'Гўme, il te convient servir, aymer, et craindre Dieu, et en lui mettre toutes les pens.
Г©es et tout ton espoir ; et par foi form. Г©e de charit. Г© , estre Г lui adjoinct, en sorte que jamais n'en soys d. Г©sempar. Г© par p. Г©ch. Г©.(fr)Mais par ce que selon les dire du Sage Salomon, Sapience n'entre point en Гўme malveillante, et science sans conscience n'est que ruine de l'Гўme, il te conviens servir, aimer et craindre Dieu, et en lui remettre toutes tes pens.
Г©es et tout ton espoir ; et par une foi charitable, lui ГЄtre fid. ГЁle, en sorte que jamais tu ne t'en Г©cartes par p. Г©ch. Г©. Pantagruel (1. Rabelais, Г©d. Gallimard, 1. VIII, В« Comment Pantagruel, estant Г Paris, receult letres de son p.
ГЁre Gargantua, et la copie d'icelles В», p. 1. В« Comment doncques eussent peu entendre ces vieulx resveurs le texte des loix, qui jamais ne virent bon livre de langue Latine, comme manifestement appert Г leur stile, qui est stille de rammoneur de chemin.
Г©e ou de cuysinier et marmitteux, non de juriconsulte ? В»(fr)В« Comment donc ces vieux r. ГЄveurs auraient- ils compris les textes juridiques, eux qui jamais ne virent de bon livres latins, comme leur style le prouve, style de ramoneur de chemin. Г©es ou de cuisinier et marmiteux, non de juriconsulte ? В»Pantagruel (1. 54.
Rabelais, Г©d. Gallimard, 1. X, В« Comment Pantagruel Г©quitablement jugea d'une controverse merveilleusement obscure et difficile, si justement que son jugement fit dict fort admirable В», p. 1. Г©gral sur Wikisource)O, compaing, si je montasse aussi bien que je avalle, je feusse desj. Г au dessus la sph.
ГЁre de la lune avecques Emp. Г©docles ! Mais je ne s. Г§ay que diable cecy veult dire : ce vin est fort bon et bien d. Г©licieux, mais plus j'en bois, plus j'ai de soif. Je croy que l'ombre de Monseigneur Pantagruel engendre les alt. Г©rez, comme la lune fait les catharres.(fr)O, compagnons, si je m'Г©levais autant que j'avale, je serais d.
Г©j. Г au dessus de la sph. ГЁre lunaire, avec Emp. Г©docle ! Mais je ne sais diable ce que ceci veut dire : ce vin est fort bon et bien d. Г©licieux, mais plus j'en bois, plus j'ai soif.
Je crois que l'ombre de Monseigneur Pantagrel engendre les assoiff. Г©s, comme la lune fait les cathares. Pantagruel (1. 54. Rabelais, Г©d. Gallimard, 1. XIV, В« Comment Panurge racompte la mani. ГЁre comment il eschappa de la main des Turcs В», p. 1. Г©gral sur Wikisource)Panurge.
Incontinent m'en alloys Г quelques porteur de coustretz gros et gras, et faisoys moy- mesmes le mariage ; mais, premier que que lui monstrer les vieilles, je lui monstroys les escutz, disant : В« Comp. ГЁre, voicy qui est Г toy si tu veux fretinfretailler un bon coup В». DГЁs lors les pauvres hayres bubajalloient comme vieulx mulletz : ainsi leur faisoys bien aprester Г bancqueter, boire du meilleur, et force espiceries pour mettre les vieilles en ruyt et en chaleur. Fin de compte, ils besognoyent comme toutes bonnes Гўmes, sinon que Г celles qui esoyent horriblement villaines et d. Г©faictes, je leur faisoys mettre un sac sur le visaige.(fr)Incontinent j'allais Г la rencontre de quelque porteurs de fagots gros et gras, et faisais moi- m.
ГЄme le mariage ; mais, avant de lui montrer les vieilles, je lui montrai les Г©cus, disant : В« Comp. ГЁre, voici qui est Г toi si tu veux tailler dans le fretin un bon coup В». DГЁs lors les pauvres h. ГЁres s'excitaient en vain comme de vieux mullets : ainsi je les faisais bancqueter, boire du meilleur, et prendre force Г©pices pour mettre les vieilles en rut en chaleur.
Finalement, ils besogn. ГЁrent comme toutes bonnes Гўmes, sinon bien qu'Г celles horriblement vilaines et d. Г©faites, je leur faisais mettre un sac sur le visage. Pantagruel (1. 54. Rabelais, Г©d. Gallimard, 1. XVII, В« Comment Panurge guaingnoyt les pardons et maryoit les vieilles, et des proc.
ГЁs qu'il eut Г Paris В», p. 2. Г©gral sur Wikisource)В« Panurge n'eut achev. Г© ce mot que tout les chiens qui estoient en l'Г©glise accoururent Г ceste dame, pour l'odeur des drogues que il avoit espandu sur elles. Petitz et grands, groz et menuz, tous y venoient, tirans le membre et la sentens et pissans partout sur elle. В»(fr)В« Panurge n'eut pas achev. Г© ce mot que tous les chiens pr. Г©sents dans l'Г©glise accoururent Г cette dame, en raison des drogues r. Г©pandues sur elles.
Petits et grands, gros et menus, tous venaient, tirant le membre et la sentant et pissant partout sur elle. В»Panurge tire la drogue des entrailles d'une chienne en chaleur. Pantagruel (1. 54. Rabelais, Г©d. Gallimard, 1.
XXII, В« Comment Panurge feist un tour Г la dame Parisianne qui ne fut poinct Г son advantaige В», p. 3. Г©gral sur Wikisource)Loup Garou doncques s'adressa Г Pantagruel avec une masse toute d'acier, pesante neuf mille sept cens quintaulx deux quarterons, d'acier de Calibes, au bout de laquelle estoient tr. ГЁze poinctes de dyamans, dont la moindre estoit aussi grosse comme la plus grosse cloche de Nostre- Dame (il s'en failloit par adventure l'espesseur d'un ongle, ou au plus, que je ne mente d'un doz de ces cousteaulx qu'on appelle couppe- aureille ; mais pour un petit, ne avant ne arri. ГЁre) ; et estoit ph. Г©e, en mani. ГЁre, que jamais ne pouvoit rompre, mais au contraire, tout ce qu'il en touchoit rompoit incontinent.(fr)Loup Garou s'adressa Г Pantagruel avec une masse toute d'acier, de neuf- mille- sept- cents quintaux deux et quarterons, d'acier de Calibes, au bout de laquelle Г©taient treize pointes de diamants, dont la moindre Г©tait aussi grosse que la plus grosse cloche de Notre- Dame (il s'en fallait de l'Г©paisseur d'un ongle ou, au plus, d'un dos de ces couteaux nomm. Г©s coupe- oreilles, mais un petit, ni plus, ni moins) ; et Г©tait fait, en mani.
ГЁre que jamais ne pouvait rompre, mais au contraire, tout ce qu'il en touchait rompait sans r. Г©sister. Pantagruel (1. Rabelais, Г©d. Gallimard, 1. XXIX, В« Comment Pantagruel deffit les troy cens g.
éans armez de pierres de taille, et Loup Garou leur capitaine », p. 3. égral sur Wikisource)Epist. émon. « Je veiz Diogenes qui se prelassoit en magnificence, avec une grand robbe de poulpre, et un sceptre en sa dextre ; et faisoit enrager Alexandre le Grand, quand il n'avoit bien repetass. é ses chausses et le payoit en grands coups de baston. »(fr)Je vis Diog. ène qui se pr. élassait avec éclat, dans une grande robe de pourpre, un sceptre en sa main droite ; et enrageait Alexandre le Grand, quand il ne rapi. éçait pas bien ses chausses ; et le payait en coups de b.
Гўtons. Epist. Г©mon, revenu des Enfers, rapporte que la hi. Г©rarchie terrestre y est invers.
Г©e. Pantagruel (1. Rabelais, Г©d. Gallimard, 1. XXIX, В« Comment Epist. Г©mon, qui avoit la couppe test.
Г©e, fut gu. Г©ry habillement par Panurge, et des nouvelles des diables et des damnez В», p. 3. Г©gral sur Wikisource).. Г©sirez estre bons Pantagru. Г©listes (c'est- Г - dire vivre en paye, joye, sant. Г©, faisans toujours grande ch.
ГЁre), ne vous fiez jamais en gens qui regardent par un pertuys.(fr).. Г©sirez ГЄtre bon Pantagru.
Г©listes (c'est- Г - dire vivre en paix, joie, sant. Г©, faisant toujours grande ch. ГЁre), ne vous fiez jamais aux gens qui regardent par une serrure. Un pertuis est, en l'occurrence, plus exactement un mot vieilli pour dire trou.
Rabelais fait allusion aux Inquisiteurs. Pantagruel (1. 54.
Rabelais, Г©d. Gallimard, 1. XXIX, В« Comment Epist.
Г©mon, qui avoit la couppe test. Г©e, fut gu. Г©ry habillement par Panurge, et des nouvelles des diables et des damnez В», p. 3.
Г©gral sur Wikisource)AUX LECTEURS : Amis lecteurs, qui ce livre lisez,Despouillez vous de toute affection ; Et, le lisant, ne vous scandalisez : Il ne contient mal ne infection ; Vray est qu'icy peu de perfection. Vous apprendrez, si non en cas de rire ; Aultre argument ne peut mon cueur elire,Voyant le dueil qui vous mine et consomme. Mieulx est de ris que de larmes escripre,Pour ce que rire est le propre de l'homme. Mais veistes vous onques chien rencontrant quelque os medullare ?
C'est comme dict Platon lib. II de rep. la beste du monde plus philosophe. Si veu l'avez : vous avez peu noter de quelle devotion il le guette : de quel soing il le garde : de quelle ferveur il le tient, de quel prudence il l'entomme : de quelle affection il le brise : et de quelle dilligence il le sugce.
Qui le induict Г ce faire ? Quel est l'espoir de son estude ? Rien plus qu'un peu de mouelle. Vray est que ce peu, plus est delicieux que le beaucoup de toutes aultres : pource que la mouelle est aliment Г©labour.
Г© Г perfection de nature, comme dict Galen III. XI de usu parti. ГЂ l'exemple d'icelluy vous convient estre saiges pour fleurer, sentir, et estimez ces beaulx livres de haulte gresse, legiers au prochaz, hardis Г la rencontre. Puis par curieuse le. Г§on, et meditation frequente rompre l'os, et sugcer la sustantificque mouelle.(fr)Ne v. Г®tes vous jamais un chien rencontrant quelque os m. Г©dullaire ? C'est comme dit Platon Livre II de la PГ©p.
ГЄte du monde la plus philosophe. Si vous l'avez vu : vous avez pu noter avec quelle d.
Г©votion il le guette, quel soin il le garde, quelle ferveur il le tient, quelle prudence il l'entame, quelle passion il le brise, quelle diligence il le suce. Qu'est- ce qui le conduit ainsi ? Quel est l'espoir de ses recherches ? Г©tend- il ? Rien de plus qu'un peu de moelle. Il est vrai que ce peu est plus d. Г©licieux que le beaucoup de plein d'autres : parce que la nature est un aliment Г©labor. Г© naturellement Г la perfection, comme Г©crit Galien, De fac.
III, et De usu part. XII. De m. ГЄme, il vous convient d'ГЄtre sage pour flairer, sentir, et estimer ces beaux livres de grande valeur, faciles Г l'approche, hardis Г l'attaque.
Puis par lecture attentive, et m. Г©ditation fr. Г©quente, rompre l'os et sucer la substantifique moelle. Gargantua (1. 54.
Rabelais, Г©d. Gallimard, 2. Prologue de l'auteur, p. 3.
Lors flaccons d'aller : jambons de troter, goubeletz de voler, breusses de tinter. В« Tire, baille, tourne, brouille.
Qui feut premier soif ou beuverye ? Soif. Car qui eust beu sans soif durant le temps de innocence ? Beuverye. Car privatio presupponit habitum.(..)Je mouille, je humecte, je bois.
Et tout de peur de mourir. Beuvez toujours, vous ne mourez jamais.
Le grand dieu feist les planettes : et nous faisons les plats nez. J'ay la parolle de dieu en bouche : Sitio.(..) O lachryma Christi : c'est de la Devini. ГЁre, c'est vin pineau.(fr)Alors les flacons circul. ГЁrent, les jambons trott. ГЁrent, les gobelets vol. ГЁrent, les vases de tinter.
В« DГ©bouche, donne, tourne, brouille. Lequel fut le premier de soif ou de beuverie ? Soif. Car qui eut bu dans le temps de l'innocence ? Beuverie. Car la privation suppose l'habitude. Je mouille, j'humecte, je bois. Et tout de peur de mourir.
Buvez toujours, vous ne mourez jamais. Le grand dieu fit les plan. ГЁtes : et nous faisons les plats nez. J'ai la parole de Dieu en bouche : Je bois. O lacryma Christi : c'est de la Deveni. ГЁre, c'est vin pineau. Il s'agit de propos d.
Г©cousus Г©voquant une cacophonie de buveurs. La premi. ГЁre formule latine vient de la philosophie scolastique, la seconde est l'une des derni.
ГЁres paroles du Christ. Le lachryma Christi est un c. Г©l. ГЁbre muscat italien, la Devini. ГЁre un lieu d'enfance de Rabelais. Gargantua (1. 54. Rabelais, Г©d. Gallimard, 2. V, В« Les propos des bienyvres В», p. 6.
Gargantua depuis les troys jours jusques Г cinq ans feut nourry et institu. Г© en toute discipline convenente par le commandement de son pere, et celluy temps passa comme les petitz enfants du pays, c'est assavoir Г boyre, manger, et dormir : Г manger, dormir et boyre : Г dormir, boyre et manger.(fr)Gargantua, de trois jours jusqu'Г cinq ans fut Г©lev. Г© et instruit conform. Г©ment Г la discipline command. Г©e par son p. ГЁre, et il passa ce temps comme les petits enfants du pays, Г savoir boire, manger et dormir ; Г manger, dormir et boire ; Г dormir, boire et manger.
Gargantua (1. 54. Rabelais, Г©d. Gallimard, 2. XI, В« De l'adolescence de Gargantua В», p. 1. Mais concluent je dys et mantiens, qu'il n'y a tel torchecul que d'un oyzon bien dumet. Г©, pourveu qu'on luy tienne la teste entre les jambes.
Et m'en croyez sus mon honneur. Car vous sentez au trou du cul une volupt.
Г© mirifique, tant par la douceur d'icelluy dumet, que par la chaleur temp. Г©r. Г©e de l'oizon, laquelle est communicqu. Г©e au boyau culier et aultres intestines, jusques Г venir Г la r. Г©gion du cueur et du cerveau.(fr)Mais pour conclure, je dis et je maintiens qu'il n'y a rien de tel comme torchecul qu'un oisillon bien duveteux, pourvu qu'on lui tienne bien la t. ГЄte entre les jambes. Et croyez- moi sur mon honneur.
Car vous sentez au trou du cul une volupt. Г© mirifique, tant par la douceur du duvet, que par la chaleur temp. Г©r. Г©e de l'oisillon, laquelle est facilement communiqu. Г©e au rectum et autres intestins, jusqu'Г venir Г la r. Г©gion du c. Е“ur et du cerveau. Gargantua (1. 54. Rabelais, Г©d. Gallimard, 2.
XIII, В« Comment Grandgousier congneut l'esperit merveilleux de Gargantua Г l'invention d'un torchecul В», p. 1. Car le peuple de Paris est tant sot, tant badault, et tant inepte de nature : q'un basteleur, un porteur de rogatons, un mulet avecques ses cymbales, un vieilleux au mylieu d'un carrefour assemblera plus de gens, que ne feroit un bon prescheur evangelicque. Et tant molestement le poursuyvirent : qu'il feut contrainct soy reposer sur les tours de l'eglise nostre dame. Lors en soubriant destacha sa belle braguette, et tirant sa mentule en l'air les compissa si aigrement, qu'il en noya deux cens soixante mille, quatre cens dix et huyt. Sans les femmes et les petits enfantz.(fr)Car le peuple de Paris est si sot, si badaud et si inepte de nature qu'un bateleur, un porteur de requ. ГЄtes, un mulet muni de grelots, un joueur de vielle au milieu d'un carrefour assemblera plus de gens que ne fera un bon pr. ГЄcheur Г©vang. Г©lique.
Et si importun. Г©ment le poursuivirent qu'il fut contraint de se r. Г©fugier sur les tours de Notre- Dame.(..) Alors en souriant d.
Г©tacha sa belle braguette, et tirant sa mentule en l'air les compissa si aigrement, qu'il en noya deux- cent- soixante- mille- quatre- cent- dix- huit. Gargantua (1. 54. Rabelais, Г©d. Gallimard, 2. XVII, В« Comment Gargantua paya sa bien venue es Parisiens, et comment il print les grosses cloches de l'eglise nostre Dame В», p. 1.
Quand Ponocrates congneut la vitieuse maniere de vivre de Gargantua, delibera aultrement le instituer en lettres, mais pour les premiers jours le tolera : consid. Г©rant que nature ne endure mutations soubdaines, sans grande violence.(fr)Quand Ponocrates connut la mani. ГЁre vicieuse dont Gargantua vivait, il d. Г©cida de changer son Г©tude des lettres, mais la tol. Г©ra pour les premiers jours, consid.
Г©rant que la nature n'endure des mutations soudaines sans grande violence. Ponocrates, le pr. Г©cepteur de Gargantua, adopte ici un axiome m. Г©di. Г©val de l'Г©cole m. Г©dicale de Salerne. Voir les notes de Mireille Huchon dans la pr. Г©sente Г©dition.
Gargantua (1. 54. Rabelais, Г©d. Gallimard, 2. XXIII, В« Comment Gargantua feut institu.
Г© par Ponocrates en telle discipline, qu'il ne perdoit heure du jour В», p. 2. Es uns escarbouilloyt la cervelle, es aultres rompoyt bras et jambes, es aultres deslochoyt les spondyles du coul, es aultres demoulloyt les reins, avalloyt le nez, poschoyt les yeulx, fendoyt les mandibules, enfon. Г§oyt les dens en la gueule, descroulloyt les omoplates, sphaceloyt les greves, desgondoit les ischies : debezilloit les fauciles.(fr)Aux uns Г©crabouillait la cervelle, aux autres rompait bras et jambes, aux autres d. Г©mettait les vert. ГЁbres du cou, aux autres disloquait les reins, tranchait le nez, pochait les yeux, fendait les mandibules, enfon. Г§ait les dents dans la gueule, d.
Г©fon. Г§ait les omoplates, gangrenait les jambes, d. Г©bo. Г®tait les hanches, mettait en pi. ГЁce jambes et avant- bras.
Fr. ГЁre Jean commet ce massacre contre l'arm. Г©e de Picrochole, qui envahit la vigne de l'abbaye. Gargantua (1. 54. Rabelais, Г©d. Gallimard, 2. XXVII, В« Comment un moine de Seuill.
Г© saulva le cloz de l'abbaye du sac des ennemys В», p. 2. Gargantua. Il n'y a rien si vray que le froc, et la cogule tire Г soy les opprobes, injures et maledictions du monde, tout ainsi comme le vent dict Cecias attire les nues. La raison peremptoire est : parce qu'ilz mangent la merde du monde, c'est Г dire les pechez, et comme machemerdes l'on rejecte en leur retraictz : ce sont leurs convents et abbayes, separez de conversation politique comme son les retraicz d'une maison(fr)Il n'y a rien de si vrai que le froc et la cagoule attirent les opprobes, injures et m. Г©disances du monde, comme, le vent Cecias attire les nu.
Г©es. La raison p. Г©remptoire vient du fait qu'ils m. Гўchent la merde du monde, c'est- Г - dire les p. Г©ch. Г©s, et on les Г©loigne dans leurs retraites comme des machemerdes : les couvents et les abbayes, s. Г©par. Г©es des conversations politiques comme les commodit.
Г©s d'une maison. Gargantua (1. 54. Rabelais, Г©d. Gallimard, 2. XXXX, В« Pourquoy les Moynes sont refuyz du monde, et pourquoy les ungs ont le nez plus grand que les aultres В», p. 3. Grandgrousier. Le temps n'est plus d'ainsi conquestez les royaulmes avecques dommaige de son prochain frere christian, ceste imitation des anciens Hercules, Alexandres, Hannibalz, Scipions, Cesars et aultres telz est contraire Г la profession de l'evangile, par lequel nous est command.