Libre - traduction français-anglais. Forums pour discuter de libre, voir ses formes composées, des exemples et poser vos questions. Gratuit. Liste de synonymes pour libertin. Dictionnaire Electronique des Synonymes (DES) Attention : le réseau de l'université subit actuellement des perturbations. Le terme libertin (du latin libertinus, « esclave qui vient d’être libéré », « affranchi ») comporte deux acceptions principales : dans sa version d.
Libertin — Wikip. édia. Un article de Wikip. édia, l'encyclop. édie libre. Le terme libertin (du latinlibertinus, « esclave qui vient d’être lib.
Définition du mot libre dans le dictionnaire Mediadico. Qui a le pouvoir de faire. Ce qu'il est convenu d'appeler le libertinage connut au XVIIIe siècle un surprenant succès. Ce genre littéraire, dont le premier chef-d'oeuvre, avec Les. Libertin : définition, synonymes, citations, traduction dans le dictionnaire de la langue française. Définition : Qui mène une vie.
1 galant, débauché, coquin, dépravé, licencieux, vicieux, érotique, égrillard, libre, relâché (par extension) dévergondé, leste, dissolu, paillard.
ér. é », « affranchi ») comporte deux acceptions principales : dans sa version d’origine, le libertin est celui qui remet en cause les dogmes établis, c’est un libre penseur (ou libertin d’esprit) dans la mesure o. ù il est affranchi, en particulier, de la m. étaphysique et de l’éthique religieuse (exemple : Dom Juan de Moli. ère) ; le sens qui pr. évaut de nos jours se r. éf. ère au libertin de m. œurs, c’est- à - dire celui qui s’adonne aux plaisirs charnels (voire à la sexualit.
Г© de groupe) avec une libert. Г© qui d. Г©passe les limites de la morale conventionnelle.
Relecture des th. Г©ories du philosophe grec Г‰picure, le libertinage est un courant de pens. Г©e n. Г© au XVIe si. ГЁcle en Italie (Cardan, Paracelse, Machiavel), puis continu. Г© au si. ГЁcle suivant par Gassendi.
Affirmant l’autonomie morale de l’homme face à l’autorit. é religieuse (aspect surtout sp. éculatif de la libert. é d’esprit), il d. ébouche au XVIIIe si. ècle sur la forme moderne de l’esprit critique : appliqu. é à la r. éalit.
Г©, exp. Г©rimental[1]. Critique envers le dogmatisme, le libertinage refuse la notion de syst. ГЁme philosophique ; il se constitue davantage sur une pluralit.
Г© d'essais philosophiques portant sur divers th. ГЁmes, convergeant dans une m. ГЄme critique de la religion et du dogme[2].
Mat. érialistes, les libertins consid. èrent que tout dans l’univers rel. ève de la mati. ère, laquelle impose, seule, ses lois.
Ils estiment donc que la compr. Г©hension du monde rel. ГЁve de la seule raison, reniant, pour beaucoup, la notion de Cr. Г©ateur. Sur le plan politique, ils consid.
ГЁrent que les pr. ГЄtres participent Г la domination des princes sur les peuples, r. Г©gnant sur eux par la superstition[2].
L'Г©cole de Padoue conteste en particulier la notion de miracles et d'oracles, affirmant la seule existence du d. Г©terminisme naturel[2]. Alors que la monarchie fran. Г§aise repose sur une l. Г©gitimit. Г© divine, on comprend facilement la menace que pouvaient repr.
ésenter des individus se voulant ind. épendants de toute contrainte religieuse ou moraliste, établie par l’Église, l’État ou la Tradition. Ce d’autant que les libertins appelaient de leurs v. œux l’apparition d’une soci. ét. é reposant sur le m.
érite (et non les privil. èges), dans un esprit de justice et d’entente sociale. Toutefois, consid. érant que l'ob. éissance du peuple repose sur les mensonges des pr. êtres, ils se montrent extr. êmement prudents et secrets: il ne s'agit pas en effet de r.
év. éler à tous les impostures du clerg. é. Ces id. ées sont ainsi expos. ées par G. C. Vanini[2] « Si la libert. é de penser est totale, il n’en est pas de m. ême de la libert.
é d’expression qui doit s’imposer quelques r. ègles. » (F. Charles- Daubert, 2. Mais le secret de ces petits clubs de r.
Г©flexion (les Dupuy Г Paris) n'est pas qu'une pr. Г©caution politique: c'est aussi une position th. Г©orique assum. Г©e, qui reprend la distinction de Montaigne entre le public et le priv. Г©[2], Г©quilibrant le scepticisme avec un apparent conformisme au- dehors. La superstition, qui fonde l'ob.
Г©issance indispensable du peuple, est ainsi contrast. Г©e avec l'examen raisonn. Г© de toutes choses par le philosophe[2].
La politique est analys. ée comme étant essentiellement tromperie (voir Les consid. érations politiques sur les coups d'État de Gabriel Naud. é)[2] — position qui converge fortement avec celle de Pascal. Or, si Pascal critique les « demi- habiles », critique qui vise les libertins (Pascal lui- m. ême v. écut une jeunesse libertine, avant d'embrasser de fa. çon quasi- mystique le jans.
Г©nisme), pour vouloir r. Г©v. Г©ler des v. Г©rit. Г©s dangereuses, et ne pas savoir s'Г©lever Г des v. Г©rit. Г©s d'un rang sup.
Г©rieur (telles que la valeur de la tromperie), en fait les libertins eux- m. ГЄmes sont loin de vouloir r.
év. éler les supercheries de la religion, qui lie le peuple ; ils sont en effet « d’autant plus discrets que le pouvoir repose sur l’apparence et qu’il suffirait d’une d. émystification pour qu’il se retrouve priv. é des moyens de s’exercer » (F. Charles- Daubert, 2. Si l’on ne retient aujourd’hui volontiers que l’aspect sensuel et vaguement immoral du libertinage, ce rejet d’une morale dogmatique se fonde sur la n.
égation de l'existence de Dieu, qui l. égitime l’envie de jouir de sa vie terrestre. Le libertinage n'est pas pour autant immoral: le Theophrastus redivivus, trait. é anonyme de 1. 65. éfigure l'ath. ée vertueux de Pierre Bayle[3], qui fera l'éloge de Spinoza dans son Dictionnaire. Davantage qu'immoral, le libertinage pr.
Гґne un relativisme moral, pour lequel la morale chr. Г©tienne n'est pas un absolu, mais un mode de r.
ГЁglement des rapports sociaux, de la m. ГЄme fa. Г§on que le sont les lois[2]. Parall. ГЁlement Г ce mouvement se d.
éveloppe une école du doute : un courant de pens. ée n. é en Italie remet en question la science s’appuyant sur Aristote et fig. ée par les dogmes religieux (thomisme). Une r. éflexion na.
ît sur les rapports entre la foi et la raison. Les Grandes Découvertes g. éographiques ébranlent le dogme de l’univers chr. étien au centre du monde. La red. écouverte des chefs- d’œuvre pa. ïens d. émontrent que l’art et la beaut.
Г© peuvent exister en dehors de toute r. Г©f. Г©rence chr. Г©tienne. L'anthropologie permet Г La Mothe le Vayer de relativiser la RГ©v.
élation divine revendiqu. ée par le christianisme, en rabattant celui- ci sur le paganisme[2]. Les d. écouvertes scientifiques mettent en contradiction le fait scientifique et le dogme religieux. Les perturbations politiques et les conflits religieux affaiblissent la confiance que l’on peut avoir envers des dirigeants religieux. Vers 1. 61. 5, un groupe de po. ètes ath. ées (Boisrobert, Tristan L'Hermite, Saint- Amant et Th. éophile de Viau) forme une soci.
Г©t. Г© secr. ГЁte. Ils se consid. ГЁrent comme des В« ant. Г©christs В» et diffusent des Е“uvres anonymes d.
éfendant leurs th. èses. On les consid. ère à l’époque comme des sorciers et des sorci. ères. Plusieurs œuvres sont publi.
ées dans ces ann. ées: Gabriel Naud. é, Apologie pour les grands personnages soup. çonn. és de magie, 1. Considerations politiques sur les Coups d’État, 1. Gassendi, De vita et moribus Epicuri, 1. La Mothe Le Vayer, Discours (1.
Trait. Г©s (1. 66. Dialogues (1. 66. En 1. 64. 7, Pierre Gassendi r.
éhabilite la philosophie d’Épicure. Ouvrant la voie au libertinage de m. œurs, ces id. ées se font plus discr. ètes apr. ès la condamnation de certains libertins à la mort (le philosophe Jules César Vanini p. érit sur le b. ûcher en 1. à l’emprisonnement ou à l’exil. En 1. 65. 9 est publi.
Г© le Theophrastus redivivus, un compendium d'extraits d'auteurs anciens, qui tente une relecture de l'histoire de la philosophie en tant qu'histoire de l'ath. Г©isme[2]. ГЂ la fin du si.
ècle, Hobbes et Spinoza seront int. égr. és, à tort ou à raison, dans cette « g. én. éalogie d'une philosophie ath. ée »[2]. Ainsi, en 1. ésum. é de La Vie et l’esprit de M. Benoit Spinoza, qui reprend en fait un ouvrage blasph.
ématoire intitul. é le Trait. é des trois imposteurs, Jean Maximilien Lucas, y fait l'apologie de la m. éthode ex. ég. étique d. écrite dans le Trait. é th. éologico- politique[2]. Difficile de parler d’écriture libertine sans évoquer les auteurs de romans libertins comme Cr. ébillon, Sade ou Laclos, autant d’auteurs appartenant au si.
ècle dit « des Lumi. ères ». Pourtant des auteurs consid. ér. és comme « libertins » semblent se faire conna. ître d. ès le XVIe si. ècle, mais moins pour leurs œuvres que pour l’esprit frondeur qu’ils y instillaient. Ainsi, des historiens humanistes étaient tax.
és de « libertinage » de par leurs travaux qui remettaient en cause l’histoire officielle souvent complaisante envers la monarchie et ses repr. ésentants les plus influents. C’est donc bien au XVIIIe si.
ècle que l’écriture libertine à proprement parler prend une toute autre dimension. Elle met en sc. ène, à travers le roman, une libert. é de penser et d’agir qui se caract.
Г©rise le plus souvent par une d. Г©pravation morale, une qu. ГЄte Г©go. ГЇste du plaisir. Des Е“uvres majeures comme les Liaisons dangereuses de Laclos ou encore Les Г‰garements du c. Е“ur et de l'esprit de Cr.
ébillon fils, ont introduit de nouveaux codes, une nouvelle fa. çon de penser, d’écrire et de d. écrire le libertinage. La vie en soci. ét. é est pr. ésent. ée comme un jeu de dupe dont les libertins ma. îtrisent à la perfection les codes et enjeux.
La s. éduction y est un art complexe que l’on entreprend par d. éfi, d. ésir ou amour- propre. La femme est identifi. ée comme une proie à « entreprendre », qui finit plus ou moins rapidement par c.
Г©der devant son В« chasseur В». On retrouve bien souvent, prodigu. Г©e par un libertin, une initiation au sexuel, au cynisme, au comportement Г adopter en soci. Г©t. Г©, destin. Г©e Г celui ou celle qui devra lui succ.
éder dans ses pr. éceptes. L’expression choisie est fine, raffin.
Г©e, souvent allusive, tranchant avec une litt. Г©rature dite licencieuse. Se posant sur une r. Г©f. Г©rence plus ou moins explicite aux intellectuels et Г©crivains du libertinage philosophique, en particulier sur les auteurs les plus "Г©rotiques" (Sade, Laclos), les pratiques libertines contemporaines (clubs libertins, Г©changisme, m. Г©langisme) s'appuient sur le mat.
Г©rialisme rationaliste pour contester et remettre en question, de fait, les principes jug. Г©s puritains des soci. Г©t. Г©s occidentales. MГЄme si ces pratiques dites libertines se sont d.
Г©mocratis. Г©es - et que leur aspect militant tend Г s'effacer - la dimension de "libre- pens. Г©e" est aujourd'hui reprise par diverses publications libertines telles que des magazines en ligne[4] ou autres.
Cet aspect des choses est souvent n. Г©glig. Г©, Г tort, par les penseurs de la soci. Г©t. Г© contemporaine et diverses Г©tudes en sciences sociales tendent Г montrer aujourd'hui le lien entre les pens. Г©es philosophiques libertines (XVII- XIXГЁmes si. ГЁcles) et les pratiques sexuelles et Г©rotiques actuelles.[r.
éf. souhait. ée]↑Andr. é Lagarde, Laurent Michard, XVIIIe si. ècle, Bordas, 1.
Fran. Г§oise Charles- Daubert, "Spinoza et les libertins", Hyper- Spinoza, Publi. Г© le 3 mai 2. 00.
Г jour le 2. 7 novembre 2. Le Theophrastus redivivus, ou l'ath.
éisme comme position philosophique à l'âge classique, École normale sup. érieure, 2. 00. 8↑Id. ées Libertins. Jean- Pierre Cavaill. é, Dis/simulations. Jules- César Vanini, Fran. çois La Mothe Le Vayer, Gabriel Naud. é, Louis Machon et Torquato Accetto.
Religion, morale et politique au XVIIe si. ècle, Paris, Honor. é Champion, 2. 00. Michel Delon, Le savoir- vivre libertin, Paris, Hachette, 2. Sophie Gouverneur, Prudence et subversion libertines. La critique de la raison d’État chez Fran.
Г§ois de La Mothe Le Vayer, Gabriel Naud. Г© et Samuel Sorbi. ГЁre, Paris, Honor.
Г© Champion, 2. 00. Philippe Laroch, Petits- ma. Г®tres et rou. Г©s, Qu. Г©bec, Les Presses de l'Universit.
Г© de Laval, 1. 97. Patrick Wald Lasowski, Le Grand DГ©r. ГЁglement. Le roman libertin du XVIIIe si. ГЁcle, Paris, Gallimard, 2. ISBN 9. 78- 2- 0. Gianluca Mori et Alain Mothu (Г©ds.), Philosophes sans Dieu.
Textes ath. ées clandestins du XVIIIe si. ècle, Paris, Honor. é Champion, 2. 00. Alain Mothu et Alain Sandrier (éds.), Minora Clandestina I. Le Philosophe antichr. étien" et autres écrits iconoclastes de l’âge classique, Paris, Honor. é Champion, 2. 00.
G. Paganini, M. Benitez et J. Dybikowski (Г©ds.) Scepticisme, clandestinit. Г© et libre pens. Г©e. Scepticism, Clandestinity and Free- Thinking, Paris, Honor. Г© Champion, 2. 00. Ren. Г© Pintard, Le libertinage Г©rudit dans la premi.
ГЁre moiti. Г© du XVII si. ГЁcle, Paris 1. 94.
Reprint: Slatkine, Gen. ГЁve et Paris 1. 98. Valentina Ponzetto, Musset ou la nostalgie libertine, Gen.
ГЁve, Droz, 2. 00. ISBN 9. 78- 2- 6. Claude Reichler, L'Г‚ge libertin, Paris, Г‰ditions de Minuit, 1. Bruno Roche, Le Rire des libertins dans la premi. ГЁre moiti. Г© du XVIIe si. ГЁcle, Coll. Libre pens. Г©e et litt. Г©rature clandestine, Paris, Honor.
Г© Champion, 2. 01. ISBN 9. 78. 27. 45. Anne Staquet, Descartes et le libertinage, Paris, Г‰ditions Hermann, 2.
Laurence Tricoche- Rauline, Identit. é(s) libertine(s). L’écriture personnelle ou la cr. éation de soi, Paris, Honor. é Champion, 2. 00. Jessica Morey : Libertine, 2. Pierre Choderlos de Laclos, Les liaisons dangereuses, Paris, France Loisir, 1.
Définition libertiner | Dictionnaire définition français.
Philosophe — Wikip. édia. Un article de Wikip. édia, l'encyclop. édie libre. « Philosophes » redirige ici. Pour les membres du parti philosophique, voir parti philosophique.
Un philosophe est une personne dont les Г©crits ou la parole sont reconnus par des Г©coles, groupes, religions, ou acad. Г©mies.. Il existe ainsi une dimension de reconnaissance entre le philosophe et le "groupe" qui le juge en tant que tel.
Au sens populaire, est В« philosophe В» celui qui Г©veil le sens de la sagesse chez les autres. Il est l. Г encore impossible d'Г©viter l'ad. Г©quation entre nos pr. Г©jug. Г©s et notre jugement au sujet de la sagesse. En un sens large, on appelle philosophe celui qui pense de fa. Г§on conceptuelle, radicale, critique, syst.
ématique les grands principes et valeurs de la vie et de la connaissance : Platon, Aristote, Descartes, Pascal, Leibniz, Spinoza, Hume, Kant, Hegel, Nietzsche, Bergson, Wittgenstein, Heidegger…Dans cette liste il est obligatoire de noter l'id. ée particuli. ère que se fait l'occident de la philosophie car des auteurs comme bouddha ou Confucius et bien d'autres sont des philosophes! Bien des textes religieux sont eux aussi des textes philosophiques construits par étapes. La signification du mot varie avec les époques, les contextes socio- historiques, et en fonction du rapport entre la « philosophie » comme traditions, corpus de textes, discipline, institutions, et d'autres institutions ou disciplines (sciences, th.
éologie, sociologie, économie, psychologie, ethnologie, esth. étique…). Au sens antique, est « philosophe » la personne qui « cherche la v. érit. é et cultive la sagesse », comme Socrate et Platon, Épicure et Lucr. èce, Épict. ète et Sén. èque. Au sens « professionnel », est « philosophe » un enseignant ou un chercheur en philosophie. Certains philosophes- auteurs étaient ou sont également philosophes- enseignants ; c'est particuli.
èrement fr. équent depuis deux si. ècles, mais c'était également le cas, dans des contextes évidemment tr. ès diff. érents, de Platon ou d'Aristote. Certains penseurs ou auteurs que l'on range au rang des « philosophes » dans les programmes scolairesne revendiquaient pas cette étiquette, ou la rejetaient explicitement, parfois au nom d'une autre discipline : Freud, Marx…sont également consid. ér. és aujourd'hui comme des scientifiques, et que certains d'entre eux consid. éraient leurs activit. és scientifiques comme philosophiques ou vice- versa.
On peut citer Pythagore, Aristote, Avicenne, Descartes, Pascal, Leibniz ou Russell. HГ©raclide du Pont (3.
J.- C.) attribue la cr. éation du mot « philosophe » à Pythagore (5. J.- C.), lequel ne se pr. ésentait pas comme un sage, mais comme « amoureux de la sagesse » (φιλόσοφος) : « Pythagore, dit Aétius, fut le premier à employer le terme de 'philosophie' [φιλοσοφία : amour de la sagesse]. »— Aétius, Opinions (VIes.), I, 3, 8, trad. Jean- Paul Dumont[1]/« Léon lui demanda sur quel art il s'appuyait ; Pythagore r.
épondit qu'il ne connaissait pas un seul art, mais qu'il était philosophe. Léon s'étonna de ce mot nouveau. »— Cic. éron, Tusculanes (4. J.- C.), V, 3, § 8, trad.
Г‰mile Br. Г©hier[2]. Il s'Г©tonna peut- ГЄtre aussi de la modestie : le philosophe n'est pas sage, il se pr. Г©sente seulement comme un apprenti en sagesse, un amateur de connaissances profondes des cons. Г©quences de ses actes et paroles, et tend donc Г la ma. Г®trise de soi. Les mots В« philosophe В» et В« philosophie В» n'ont pris ce sens, classique, qu'avec Platon, lors de sa lutte contre les sophistes[3], qui se pr. Г©tendaient savants.
Le philosophe, dit Platon, est celui qui В« aspire Г apprendre В», l'homme qui d. Г©sire savoir de fa.
çon droite, l'amoureux de connaissance, le « philomathe » (Ménon, 8. La République, II, 3. Zeus est sage. « L'appeler sage, c'est, selon moi du moins, employer une expression ambitieuse et qui ne convient qu'aux Divinit. és. Mais l'appeler ami de la sagesse, « philosophe », ou d'un nom analogue, à la fois lui irait davantage et serait mieux dans la note. »— Platon, Ph. èdre, 2. 78d. Au del. à du sens professionnel explicit. é dans l'introduction, le terme de philosophe s'applique de fa.
Г§on plus large Г ceux qui pratique la philosophie. Mais puisque cette pratique est elle aussi l'enjeu de d.
Г©bats philosophiques, il est difficile de donner une d. Г©finition g. Г©n. Г©rale de ce qu'est un philosophe qui serait accept. Г©e sans difficult.
Г©s par tous ceux qui se d. Г©finissent comme tels. NГ©anmoins, l'id. Г©e la plus g. Г©n.
Г©rale que l'on puisse s'en faire est celle d'une personne qui r. Г©fl. Г©chit sur le monde et la pens. Г©e, pour acc. Г©der Г la sagesse ou pour comprendre le sens de la vie, dans l'espoir d'ГЄtre plus heureux ou plus libre. Il existe cependant depuis peu une nouvelle fa. Г§on de penser la d. Г©finition de la philosophie en lui apportant une technique comme Г toute autre mati. ГЁre. Cette nouvelle fa.
Г§on de voir la d. Г©finie comme Г©tant la discipline Г©tudiant (par la m. Г©ditation si l'on veut) les lois et les pr. Г©ceptes reliant ce qui est Г ce qui devrait ГЄtre. La philosophie serait ainsi l'art de comprendre ce qui devrait ГЄtre Г la place de ce qui est, Г la place de notre situation, d'o. Г№ la prise de recul sur les choses en g. Г©n. Г©ral, d'o. Г№ Г©galement la recherche des lois auxquelles nous ob.
Г©issons dans la vie . Nous devons constater ainsi le fait que la philosophie occidentale dite "classique" laisse la morale comme partie n. Г©gligeable alors que pour certains la morale et la philosophie sont une seule et m. ГЄme chose. Il est difficile de dire ce qu'est un philosophe, et donc de faire un panorama des figures historiques de la philosophie. On peut pourtant les penser en suivant la proposition de Gilles Deleuze : est philosophe celui qui fabrique un concept. Un concept r. Г©sout un probl.
ГЁme g. Г©n. Г©ral. Les deux premiers philosophes sont alors Pythagore et Thal. ГЁs. Suivis par Parm. Г©nide, ZГ©non d'Г‰l.
Г©e, HГ©raclite d'Г‰ph. ГЁse, Anaximandre, et tous ceux que l'on d. Г©signe comme des pr. Г©socratiques : Emp. Г©docle, Philolaos, Archytas, Leucippe, Anaxagore, et l'imposant DГ©mocrite.
Ils sont pour l'essentiel des physiciens de la philosophie et des moralistes (des sages). Vient ensuite Platon, qui fonde l'Acad. Г©mie, chez qui toutes les questions sont abord. Г©es au travers d'une autre figure qui n'a jamais rien Г©crit : Socrate.
Une phrase fameuse dit de Platon que toute l'histoire de la philosophie tient en les notes en marge de sa pens. Г©e. Aristote, qui fut le disciple de Platon, fonde le Lyc.
Г©e et Г©labore une pens. Г©e inductive, il fabrique la m. Г©taphysique, science des causes de l'ГЄtre, dont l'ontologie est la science premi. ГЁre. De grandes figures se distinguent nettement sans qu'il soit n. Г©cessaire de lister exhaustivement tous les philosophes. Elles se distinguent en cela que leur pens. Г©e r. Г©volutionne l'esprit, voire l'histoire.
Ils sont essentiellement des modernes. Ainsi Descartes qui pour la premi. ГЁre fois Г©nonce l'essence de la subjectivit. Г©, Kant qui exprime ce qu'est une exp. Г©rience et fabrique l'id.
Г©alisme, Hegel qui construit le dernier syst. ГЁme total en percevant dans l'histoire le mouvement de l'ГЄtre, Marx qui t. Гўche de transformer l'histoire plut. Гґt que de la penser, Nietzsche qui annonce la mort de Dieu et de tous les syst.
ГЁmes, Heidegger qui revient sur l'histoire de la philosophie comme histoire de l'oubli de l'ГЄtre. Le philosophe fait de la philosophie une activit.
Г© libre Г laquelle il consacre sa vie. La philosophie suppose un certain genre de vie, ou un art de vivre. Pythagore, l. Г aussi, intervient. Il se distingue par un genre de vie, В« le genre de vie pythagoricien В» (ОІОЇОїП‚ ПЂП…ОёО±ОіОїПЃО№ОєПЊП‚).
Et il distingue trois genres de vie : l'action, le gain (ou la gloire), la contemplation. В« Lorsque LГ©on, le tyran de Phlionte, lui demanda qui il Г©tait, il r. Г©pondit : 'un philosophe' [П†О№О»ПЊПѓОїП†ОїП‚ : amoureux de la sagesse]. Et il disait que la vie ressemble Г une pan.
Г©gyrie [assembl. Г©e de tout le peuple]. De m. ГЄme que certains s'y rendent pour concourir, d'autres pour faire du commerce, alors que les meilleurs sont ceux qui viennent en spectateurs, de m. ГЄme, dans la vie, les uns naissent esclaves et chassent gloire et richesses, les autres naissent philosophes et chassent la v. Г©rit. Г©[4]. В»L'Antiquit. Г© a m. Г©dit. Г© sur le th. ГЁme de l'accord entre la pens.
Г©e et la vie. Platon, dans le Lach. ГЁs (1. 88 d) parle de В« la vie qui mettra les actes Г l'unisson avec les paroles В».
Г‰pict. ГЁte, dans ses Entretiens (I, 2. В« Ne peux- tu pas appliquer ce qu'on t'a enseign. Г© ? Les raisonnements, ce n'est pas ce qui manque ; les livres sont pleins de ceux des sto. ГЇciens. Qu'est- ce qui manque donc ? Г©moignage pour eux. Prends ce r. Гґle pour que nous n'ayons plus Г nous servir, dans l'Г©cole, de l'exemple des Anciens, mais que nous ayons aussi des exemples de notre temps. В»Platon donne comme origine au philosophe l'Г©tonnement (ОёО±П…ОјО¬О¶ОµО№ОЅ, thaumazein, qui signifie aussi Г©merveillement) : В« Cet Г©tat, qui consiste Г s'Г©merveiller, est tout Г fait d'un philosophe. В»[5] Ensuite, sur le В« naturel philosophe В», il donne le trait caract.
Г©ristique, dans La RГ©publique (II, 3. В« d. Г©sir de conna. Г®tre et amour du savoir, ou philosophie В». Et cette activit. Г© consiste Г chercher le Vrai, le Beau, le Juste, donc des valeurs, des normes, des principes, des id.
Г©aux, par- del. Г les choses sensibles, cela avec une sagesse et dans une perception globales. D'une part, В« le philosophe a envie de sagesse, non d'une sagesse et pas d'une autre, mais de la totalit. Г© de ce qu'elle est В»[6].
D'autre part, il parvient Г une vue synoptique : il prend В« une vue d'ensemble de ce qui est diss. Г©min. Г© В»[7]. Finalement, Platon oppose deux modes de vie : la vie active et la vie contemplative[8], mais lui- m. ГЄme a men. Г© une vie contemplative ax. Г©e sur la vision du Beau ou du Bien, et une vie active marqu. Г©e par la fondation de l'Acad. Г©mie et ses efforts pour conseiller un Г‰tat juste Г Syracuse. Aristote insiste sur le d.
Г©sir de savoir, commun aux hommes, mais central chez le philosophe : В« Tous les hommes d. Г©sirent naturellement savoir В»[9]. Plus pr. Г©cis. Г©ment, pour Aristote[1.
ГЁde la totalit. Г© du savoir, mais seulement au niveau des principes les plus Г©lev. Г©s (par exemple la loi logique de non- contradiction) et des causes premi.
ГЁres et les plus g. Г©n. Г©rales (par exemple la cause motrice, la n.
Г©cessit. Г©) ; profond : il pense des choses difficiles, abstraites, g. Г©n. Г©rales, Г©loign. Г©es des sens, comme l'ГЉtre ; pr. Г©cis ; instructif ; d. Г©sint. Г©ress. Г© : il veut savoir dans le seul but de savoir, savoir ce qui est universel et n. Г©cessaire ; enfin, dominant : В« il ne faut pas que le philosophe re. Г§oive, mais qu'il donne des lois В».
Finalement, В« si le bonheur est la sagesse, il est manifeste que c'est aux seuls philosophes qu'il appartiendra de vivre heureux[1. В»Une r. Г©volution dans notre conception du philosophe grec a Г©t. Г© faite par Pierre Hadot. Il a d. Г©montr. Г© que, pour les Anciens, le philosophe se signale moins par des opinions, des th. Г©ories, que par un В« enseignement oral В» et par un В« mode de vie В». В« Cet enseignement oral, et les Е“uvres Г©crites qui en Г©manent, ne communiquent pas un savoir tout fait, mais ils sont destin.
Г©s avant tout Г former un savoir- faire, Г un savoir discuter, Г un savoir parler, qui permettra au disciple de s'orienter dans la pens. Г©e, dans la vie de la cit. Г©, ou dans le monde.
La philosophie est un mode de vie qui comporte comme partie int. Г©grante un certain mode de discours. В»Socrate veut В« rendre meilleurs В» les hommes ; chez Platon, В« la dialectique n'est pas seulement un exercice logique, mais c'est le dialogue de deux Гўmes qui ne s'Г©l. ГЁvent vers le bien que parce qu'elles s'aiment В» ; chez Aristote. В« la vie th. Г©or. Г©tique n'est pas une pure abstraction, mais une vie de l'esprit В»[1. Le philosophe Г la fin de l'Antiquit.
Г© : un mage ?[modifier | modifier le code]ГЂ la fin de l'Antiquit. Г©, depuis le IIIe si. ГЁcle av. J.- C.[1.
Г la fin du Ve si. ГЁcle, le mot В« philosophe В» prend fr. Г©quemment le sens de В« docteur ГЁs sciences occultes В»[1. В« C'est un titre dont les alchimistes aimaient particuli. ГЁrement se parer[1. В» Un grand nombre de philosophes se lancent dans la th. Г©urgie (Jamblique, Proclos), la magie (Apul.
ée), l'alchimie (Syn. ésios, Olympiodore d'Alexandrie le Jeune)[1. érologie… Inversement, les mages (Nigidius Figulus, Apollonius de Tyane, Maxime d'Éph. èse), les alchimistes (Bolos de Mend. ès, Zosime de Panopolis), les herm.
Г©tistes du Corpus Hermeticum se disent В« philosophes В» ou В« pythagoriciens В»[1. Herm. ГЁs Trism. Г©giste, autorit. Г© mythique des herm. Г©tistes et des alchimistes, sera appel.
Г© В« le PГЁre des philosophes В», В« tr. ГЁs ancien th. Г©ologien et excellent philosophe В» ou В« grand philosophe, pr. ГЄtre et roi В», et Zosime de Panopolis, le premier grand alchimiste (vers 3. Г© В« la couronne des philosophes В». Les herm. Г©tistes pr. Г©tendent repr. Г©senter la vraie philosophie : В« Il n'y aura plus, apr. ГЁs nous, aucun amour sinc.
ГЁre de la philosophie, laquelle consiste dans le seul d. Г©sir de mieux conna. Г®tre la divinit.
é par une contemplation habituelle et une sainte pi. ét. é. Car beaucoup la corrompent d'une infinit. é de mani. ères… Par un astucieux travail, ils la m. êlent à diverses sciences inintelligibles, l'arithm.
Г©tique, la musique et la g. Г©om. Г©trie. Mais la pure philosophie, celle qui ne d. Г©pend que de la pi. Г©t. Г© envers Dieu, ne doit s'int.
éresser aux autres sciences que pour admirer comment le retour des astres à leur position premi. ère, leurs stations pr. éd. étermin. ées et le cours de leurs r. évolutions solaires ob. éissent à la loi des nombres et pour se trouver (…) port. ée à admirer, adorer et b.
énir l'art et l'intelligence de Dieu[1. »Le philosophe au Moyen Âge : les philosophantes[modifier | modifier le code]Même si l'expression est post. érieure au Moyen Âge, la fameuse th. éorie de la « philosophie servante de la th. éologie » (philosophia ancilla theologiae) remonte à la fin du IIe si. ècle, avec Cl. ément d’Alexandrie, dans les Str. ômates (I, 5). « Dieu est le principe de toutes choses bonnes, les unes imm.
Г©diatement, comme l'ancien et le nouveau Testament, les autres comme secondairement, comme la philosophie. Peut- ГЄtre m. ГЄme la philosophie a- t- elle Г©t. Г© donn. Г©e aux Grecs au m. ГЄme titre de l'Г‰criture [sainte], avant que le Seigneur les appel. Гўt. La philosophie est donc une Г©tude pr. Г©paratoire, c'est elle qui ouvre la route Г celui que JГ©sus- Christ m. ГЁne Г la perfection.
Sans doute la VГ©rit. Г© n'a qu'une voie, mais d'autres ruisseaux lui arrivent de divers c. Гґt. Г©s, et se jettent dans son lit comme dans un fleuve Г©ternel[1. В»Cette expression sera reprise par Thomas d'Aquin au XIIe si. ГЁcle, pendant la p. Г©riode dite scolastique.
Durant cette p. Г©riode, la th. Г©ologie avait pris le pas sur la philosophie. Cependant, apr. ГЁs l'entr. Г©e d'Aristote en th. Г©ologie, les th. Г©ologiens se mirent Г la r. Г©flexion philosophique.
Ils se nomm. ГЁrent eux- m. ГЄmes des philosophantes (des th. Г©ologiens philosophants)[2. Le pape Gr. Г©goire IX, par la bulle Parens scientiarum (PГЁre des sciences), exige В« que les ma. Г®tres de th. Г©ologie ne jouent pas aux philosophes В» (nec philosophos se ostentent), Г plus forte raison les ma. Г®tres ГЁs- arts. Existe- t- il une В« philosophie chr.
Г©tienne В» ? La question fait rage aujourd'hui encore. Laquelle, de la raison ou de la foi, doit diriger l'autre ? Les options sont contradictoires. DГЁs son premier livre, en 3.
Augustin met le doigt sur le probl. ГЁme de m. Г©thode ou de croyance qui se pose Г un philosophe chr. Г©tien : faut- il suivre la voie de la foi (via fidei) ou la voie du raisonnement (via rationis) ?
Il choisit les deux[2. В« Je d. Г©sire ardemment saisir la v.
érit. é non seulement par la foi mais encore par l’intelligence ». Plusieurs combinaisons sont possibles : foi seule (Pierre Damien), intelligence seule (Pierre Ab. élard), priorit. é à la foi (Bo. èce, Thomas d’Aquin), priorit. é à l’intelligence (Roger Bacon), foi en qu. ête d’intelligence (Augustin, Anselme de Cantorb.
éry), foi et intelligence en compl. émentarit. é, en autonomie (Lanfranc de Pavie) ou peut- être m. ême en contradiction (Averro. ès, Bo. èce de Dacie et Siger de Brabant, selon une tradition qui parle — à tort — de « double v. érit. é »). Force est de reconna. ître que les principaux philosophes du Moyen Âge sont, quant à leur statut, moines, pr.
ГЄtres, papes, et, quant Г leur sp. Г©cialit. Г©, th. Г©ologiens. Le philosophe des Lumi. ГЁres : du militantisme[modifier | modifier le code]Une autre grande figure du philosophe est celle du philosophe des Lumi. ГЁres. C'est un intellectuel qui r.
Г©fl. Г©chit sur l'organisation du monde. Les plus illustres de ces philosophes, en France, sont Montesquieu, Voltaire, Diderot, Rousseau, d'Alembert, Helv. Г©tius, d'Holbach ; en Angleterre, Toland et Hume ; en Allemagne : Wolff, Lessing et Kant. Le philosophe des Lumi. ГЁres croit au progr.
ГЁs, il pratique le libre examen, il conteste la religion r. Г©v. Г©l. Г©e. В« La physionomie du philosophe se transforme : moins th. Г©ologien, moins savant, il est, de plus en plus, l'honn. ГЄte homme qui se tient au courant de l'avancement des sciences, prend parti dans toutes les querelles, se passionne pour les questions politiques en th. Г©orie ou par l'action, et, surtout, devient homme de lettres : la philosophie, d.
ésormais, s'exprime par des contes, par le th. éâtre, par des romans. La question reste ouverte de savoir si les philosophes jouent vraiment un r.
Гґle. La fin du si. ГЁcle (r. Г©pondra) en philosophie th. Г©orique, pure, par Kant, et, en pratique, par la RГ©volution fran. Г§aise[2. 2]. В»Bien apr. ГЁs la philosophie des Lumi. ГЁres, Charles Peirce caract. Г©rise ainsi le philosophe, Г partir de la figure de Kant : В« Kant poss.
Г©dait Г un haut degr. Г© les sept qualit. Г©s mentales d'un philosophe : 1) aptitude Г discerner ce qui est donn. Г© Г sa conscience, 2) originalit.
Г© inventive, 3) puissance de g. Г©n. Г©ralisation, 4) subtilit. Г©, 5) s. Г©v. Г©rit. Г© critique, 6) d. Г©marche syst. Г©matique, 7) Г©nergie, diligence, pers.
Г©v. Г©rance et d. Г©votion exclusive Г la philosophie[2. В»Le philosophe d'aujourd'hui : la d.
Г©construction ou la construction ph. Г©nom. Г©nologique[modifier | modifier le code]Comment caract.
ériser le philosophe d'aujourd'hui (en France : Claude l. évi- Strauss, Michel Foucault, Jules Vuillemin, Jacques Derrida, Michel Onfray…) ? Luc Ferry retient ces traits- ci[2. « Plus aucun philosophe ne se risquerait aujourd'hui à forger un « syst.
ème » philosophique. »« La philosophie contemporaine a ét. é pour l'essentiel une d. éconstruction de l'id. éalisme allemand, de la philosophie de la subjectivit. é telle que Descartes l'avait mise en place. La philosophie devient historienne en d. éconstruisant les grandes th.
Г©ories du pass. Г©. В» (La philosophie d. Г©constructive pr.
Г©tend mettre en pi. ГЁces ou mettre Г nu les fondations de la maison philosophie, gr.
Гўce Г une g. Г©n. Г©alogie, une herm. Г©neutique ou une r.
éévaluation. Cela remonte à Nietzsche et Heidegger et triomphe avec Derrida). « Au fil des ann. ées soixante, quelque part entre Sartre et Foucault d. éj. à , l'image du philosophe s'est d. édoubl. ée en France comme jamais dans les si. ècles pass. és.
D'un c. Гґt. Г© le professeur, qui n'est pas n. Г©cessairement un penseur original, mais avant tout un historien de la philosophie.
De l'autre, l'essayiste, В« l'intellectuel В» qui intervient dans le d. Г©bat public. Le commentaire d'un c.
Гґt. Г©, l'engagement de l'autre, mais point, l. Г comme ici, de cr.